By Gottlob Frege
Ecrits logiques et philosophiques Dix textes, échelonnés entre 1879 et 1925, qui forment une méditation proceed, sur les médications qu'il faut administrer à l. a. langue naturelle pour satisfaire l'idéal d'une «langue formulaire de los angeles pensée pure».Dix textes qui se trouvent aux assets de trois courants essentiels de l. a. pensée contemporaine : le formalisme logique, dont l. a. determine décisive sera Bertrand Russell ; los angeles critique du langage commun, que poursuivra, après Wittgenstein, los angeles philosophie analytique anglo-saxonne ; et los angeles réflexion proprement linguistique.Parmi les apports décisifs de ces essais de Frege, il faut noter l. a. building d'une logique extensionnelle (avec l'identification du proposal et de los angeles fonction) et l. a. mise en position de ce «triplet» de notions : l. a. fonction, essentiellement insaturée, l'argument qui los angeles complète, l. a. valeur (de vérité) que prend los angeles fonction pour cet argument. S'y articule cette contrast valable en tout langage : s'il y a des expressions équivalentes, c'est qu'à l. a. pluralité des sens se conjugue l'unité de l. a. dénotation.
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Mais los angeles resolution est uncomplicated. Faire abstraction de quelque selected, ce n’est rien autre que ne pas y prêter une realization particulière. » Le cœur de l’affaire est évidemment dans le mot � particulière ». L’inattention est une lessive très mordante, elle ne doit pas être employée avec une focus trop specialty si on ne veut pas qu’elle dissolve tout ; mais elle ne doit pas non plus avoir une focus trop faible si on veut qu’elle produise une altération suffisante. Tout repose donc sur le juste degré de los angeles resolution, et il n’est pas facile de tomber juste. Pour ma half, du moins, je n’y suis pas parvenu. Puisque l’auteur me donne finalement raison sur le principe que l’attribution d’un nombre contient un énoncé portant sur un suggestion, il n’est pas besoin d’examiner plus avant les raisons qu’il m’oppose. Je remarquerai seulement que, de toute évidence, il n’a pas saisi los angeles contrast que je suggest entre caractère et propriété. Et il n’y a pas lieu de s’en étonner si l’on tient compte de ses conceptions logico-psychologiques. Aussi en vient-il à me prêter l’idée que, lorsqu’on attribue un nombre, il s’agit d’apporter une détermination, une précision au notion (p. 185). Or, rien ne m’est plus étranger que cette idée. Les conceptions naïves du nombre, et en particulier les conceptions psychologiques, sont mises en péril par trois écueils. Le optimum est de savoir remark l’identité des unités est appropriate avec leur discernabilité. Le moment est constitué par les nombres zéro et un, le troisième par les grands nombres. Demandons-nous remark l’auteur tente de contourner ces écueils. Pour affronter los angeles première query l’auteur me cite : � Si nous voulons engendrer le nombre par l. a. réunion d’objets différents, nous obtenons un amoncellement d’objets ayant conservé exactement toutes les propriétés par lesquelles ils se distinguent les uns des autres, et ce n’est pas cela le nombre. Si d’autre half nous voulons construire le nombre par los angeles réunion de l’identique, les identiques viennent immanquablement se fondre ensemble et nous ne parvenons pas à l. a. pluralité6. » Il est clair que j’ai hireé le terme � identique » au sens de � non différent ». Le reproche que m’adresse l’auteur d’avoir confondu l’égalité avec l’identité ne m’atteint pas. M. Husserl cherche à émousser los angeles contradiction entre l’identité et l. a. discernabilité au moyen d’une belief nébuleuse de l’identité : � Sous un convinced point il y a identité, sous un autre, diversité… c’est dans le seul cas où l’expression “réunion des identiques” exigerait une identité absolue — ce que Frege consider à tort — qu’il y aurait toughé ou plutôt impossibilité » (p. 164 et 165). Mais si l’identité n’est pas absolue, les objets se distinguent par toutes les propriétés avec lesquelles ils sont pris quand on les réunit. Comparons avec ce qui go well with. � L’égalité des unités, telle qu’elle ressort de notre théorie psychologique est évidemment l’identité absolue. los angeles basic pensée de leur rapprochement est absurde. vehicle il s’agit de l’identité de contenus précisément en tant que contenus » (p.