J’aimerais qu’il me ressemble qu’il adopte certaines de mes attitudes lorsqu’il s’assoit sur une chaise face à une fenêtre feuilletant les livres qu’il n’a pas lus ou ceux lus il y a longtemps Le fantôme d’hier portait un caftan aux couleurs mêlées de ciel et de mer dans ses yeux les photos des will pay qu’il a parcourus Épuise Ses pas butant sur los angeles lumière il m’a dit : – Fantôme donne-moi ta major * Aujourd’hui Je me suis réchauffé à son corps Non au soleil qui posait sa tête sur los angeles poitrine froide du lac Même après une absence je découvre le rosier qui se réveillait à los angeles droite du seuil et l’imagine vêtu de moi comme d’une gown Hier J’ai european le loisir de relire quelques poèmes d’al-Maarri l. a. poésie un temps à l’intérieur du temps elle se renouvelle sans cesse phœnix de ses cendres récréant ce qui fut pas de crossé en poésie : elle est le futur qui a sa position de toute éternité dans le présent Souvent je me pose cette question : Que fait le mot en temps d’écriture ? Il s’approche, s’éloigne, planifie, hésite, s’interroge Lance ses filets pour accrocher l’objet qu’il guette Souvent Je me tiens à côté de l’objet dans son silence et son indifférence Est-ce pour cela que je vis dans un wrestle perpétuel avec les mots ? J’aimerais me réveiller de mon sommeil à l’instant où les ongles du soleil gratteront l. a. peau de l’aube Les champs, les forêts les fleuves, les montagnes ne sont pas De los angeles même matière Cette matière n’est-elle pas digne d’inculquer le savoir à l’âme ? Et pourquoi l’âme exige-t-elle que l. a. terre soit une Que le ciel soit un que l’homme soit un ? L’âme ment-elle aussi Que puis-je faire pour cette unité qui saigne ? Allongé sur mon lit à Montgomery residence, je laissais une lumière veiller dans le séjour et en bas de l’escalier qui mène à ma chambre au deuxième étage J’ignore los angeles reason qui me poussait à le faire. Était-ce pour que l. a. lumière veille sur moi ou pour sentir que cette lumière avait une autre maison ouverte au lac Et à los angeles petite barque où nage un ciel chargé d’étoiles élues qui ont noué une amitié cosmique avec l’aube Habitué à me réveiller souvent l. a. nuit, je marche, j’écoute. Hier j’ai marché, j’ai écouté sans percevoir le bruit de mes pas. Et de me demander si j’étais une autre nuit ? J’ai tâté mon corps Regardé autour de moi Et vu le ciel marcher nu dans ma chambre sans étoiles Mais portant sous son aisselle gauche Un objet que je ne connaissais pas Dans le miroir mural à côté de mon lit, J’ai vu le lac se mirer et peigner sa chevelure Ô dé du hasard Pourquoi me conseilles-tu de m’asseoir sur le siège de los angeles nécessité ? Emporte-moi dans tes bras chaos J’ai décidé de changer mon quotidien d’acquérir le savoir sur le nombril du monde * l. a. vie n’est pas courte, le court docket c’est moi et mes racines s’envolent avec le vent ainsi je vis, à votre écoute, objets avec los angeles lumière – ton public muet J’imagine souvent ce spectacle : Que fait le mot hors du temps de l’écriture ? S’approche, s’éloigne, planifie, hésite, s’interroge, lance ses filets pour accrocher l. a. selected qu’elle guette Souvent, je me tiens auprès de los angeles selected dans son silence et son indifférence Est-ce pour cela que je vis dans un wrestle perpétuel avec les mots ?