Avec los angeles modernité, los angeles grande distribution, l'industrie lourde, los angeles centralisation, le shipping et les planifications technocratiques, qui se targuent de tant de rationalité, se sont coalisés pour saper les fondements d'un ordre séculaire à échelle humaine, rassemblant tant de abilities et offrant de si beaux espaces de créativité, au revenue d'un système monstrueux qui nous gère et nous digère sans autre finalité que servir une ploutocratie aveugle, cruelle et stupide. Il est facile pour certains esprits, en invoquant le progrès, de considérer ces évocations comme passéistes. Les impasses dans lesquelles le monde contemporain va de plus en plus se trouver l'obligeront cependant à réhabiliter bon nombre de pratiques du passé. C'est aussi los angeles raison pour laquelle il faut se hâter de préserver sur notre planète tout ce qui est encore à los angeles mesure de l'être humain, avant l. a. fin de Père "pétrolithique". UNE SAGESSE ANCESTRALE Lorsque j'essaie d'aller au plus profond de cette query de l. a. sobriété s'éveille en moi l. a. sensation que semblent avoir eue les êtres premiers, qui proclamaient que rien ne leur appartenait. Que dire de ces peuples qui, malgré l'abondance, restent modérés ? Le peuple sioux, que j'affectionne particulièrement sans savoir vraiment pourquoi, lors des grandes chasses de buffles abondants, ou même surabondants, n'en prélevait que le nombre qui leur permettait de vivre. Rien des animaux sacrifiés ne doit être dilapidé, tout gaspillage étant prohibé par l. a. morale sacrée, en tant qu'offense à los angeles nature et aux principes qui l'animent. Et los angeles gratitude à l'égard de los angeles prodigalité de los angeles terre allait de soi. Cette sobriété dans l'abondance est une leçon de noblesse. Songeons au magnifique discours de l'Indien Seattle adressé au président des Etats-Unis, qui lui proposait d'acheter le territoire de son peuple ; le message disait notamment : "Je suis un sauvage, et je ne connais pas d'autre façon de vivre. J'ai vu un millier de bisons pourrissant sur los angeles prairie, abandonnés par l'homme blanc qui les avait abattus d'un educate qui passait. " l. a. quasi-totalité des peuples premiers ne tuait pas sans nécessité vitale ; quant à le faire pour se divertir, c'était selected inconcevable, automobile c'eût été une profanation au sens strict du terme. Cela revenait à outrager gravement les forces de l. a. vie et l'esprit immanent qui les gouverne. Entre rituels de gratitude et cérémonies de propitiation, le style humain a malgré tout engendré des êtres qui ont fondé leur mode d'existence sur los angeles modération. Tout en les reliant spirituellement au mystère de l. a. vie, cette tempérance leur donna strength, légitimité et légèreté. On peut certes trouver, ici ou là, des pratiques qui dérogeaient à cette règle, mais elles sont peu nombreuses. los angeles liste est longue, en revanche, des comportements qui témoignent de l. a. modération, du admire et de l. a. gratitude qui animaient l'esprit de nos ancêtres, avant que n'advînt los angeles convoitise sans limites à l'égard des magnifiques offrandes de los angeles vie. J'imagine los angeles sensation de liberté que devaient éprouver ces gens-là...